Groupe de recherche et d’initiative pour la libération de l’Afrique

 

À la faveur de la lutte contre l’Apartheid et de l’érosion des souverainetés à l’ère de l’endettement de l’Afrique j’ai proposé en Octobre 1984 à un groupe de camarades de créer le GRILA. Le groupe de recherche et d’initiative pour la libération de l’Afrique.
L’acronyme résonne comme guérilla car c’était l’ère des luttes de libération dans les pays de la ligne de front luttant contre l’ordre du monde qui soutenait l’apartheid.
L’objectif demeure de susciter des noyaux d’intellectuels organiques.
La ligne politique du groupe est axée sur l’anti-impérialisme, l’internationalisme panafricaniste, le développement autocentré en vue de la construction d’un État fédéral continental, la défense des masses laborieuses, l’émancipation des femmes et l’écologie responsable

 

 

 

 

 

 

Le GRILA va croître en Afrique et en diaspora à travers des collectifs et va fonctionner sur le principe de l’intégrité et sur une base autocentrée sans jamais dépendre de financement extérieur et en comptant uniquement sur ses forces. La démocratie y est horizontale et l’égalité des sexes et des générations permet une grande collégialité. Je suis fier de ce que nous avons accompli et probablement avec plus de moyens nous aurions pu faire davantage. Joignez vous à son oeuvre

 

 

L’audace de l’alternative

Pour contrer la crise actuelle, le GRILA considère que la démocratie et les stratégies progressistes devraient être orientées dans le sens du développement autocentré et panafricain. Ce développement est la tentative de compter sur ses propres forces dans une perspective socialiste et panafricaniste. Il s’agit de soumettre les relations extérieures aux exigences internes du développement de la formation sociale. Mais les consciences de plus en plus homogénéisées par les valeurs dominantes du système mondial contemporain sont incapables d’envisager cette solution. Le GRILA entend donc contribuer à la repolitisation démocratique, la désaliénation des consciences, et la canalisation d’une intelligentsia organique capable d’épauler des projets de société alternatifs au désordre sévissant en Afrique

 

L’audace de l’alternative

Pour contrer la crise actuelle, le GRILA considère que la démocratie et les stratégies progressistes devraient être orientées dans le sens du développement autocentré et panafricain. Ce développement est la tentative de compter sur ses propres forces dans une perspective socialiste et panafricaniste. Il s’agit de soumettre les relations extérieures aux exigences internes du développement de la formation sociale. Mais les consciences de plus en plus homogénéisées par les valeurs dominantes du système mondial contemporain sont incapables d’envisager cette solution. Le GRILA entend donc contribuer à la repolitisation démocratique, la désaliénation des consciences, et la canalisation d’une intelligentsia organique capable d’épauler des projets de société alternatifs au désordre sévissant en Afrique

 

L’analyse de la condition de l’Afrique

Pour l’Afrique, le « nouvel ordre mondial » ou la mondialisation n’est qu’un redéploiement sélectif du capitalisme de l’ère précédente. Il n’y permettra pas l’émergence d’un « projet national bourgeois ». Quelques pays de ce continent au vil prix de la compradorisation, pourront s’ajuster aux exigences du système mondial. Les autres, en dépit de leur volonté de croissance, vivront à son crochet et en seront progressivement marginalisés ou mis en réserve. Malheureusement, la plupart des pays africains, malgré l’échec des dernières décennies, s’évertuent à poursuivre une hypothétique sortie de crise orchestrée par les institutions financières du grand capital. La zone de libre échange et le NEPAD perpétuent un développement extraverti et devraient ëtre précédés d’un plan de développement continental axé sur la révolution agraire et l’industrialisation adaptée. La lutte effrénée des élites pour l’appropriation des moyens d’enrichissement, de pouvoir et de violence ravage le continent. Bien que les aspirations populaires qui contestent cette voie ne disposent pas de l’espace politique pour être concrétisées, nos forces progressistes s’organisent pour qu’elles y parviennent. Le sursaut repose sur un désengagement sélectif et l’autonomie collective du continent en faveur des peuples et ses masses laborieuses.

 

La stratégie

Le GRILA, pour parvenir à ces fins, s’est structuré sous la forme de collectifs. Il s’agit d’unités composées de volontaires qui orientent leur travail sur des enjeux et thèmes spécifiques, par exemple : lutter pour la justice contre l’impunité, l’émancipation des femmes et le changement des mentalités masculines; l’appui logistique à des partis politiques et formations progressistes, le lobby politique et la promotion de leurs causes; des campagnes contre les régimes compradores; consultations et animations à l’intention de groupes divers de la société civile; recherche et information alternatives; travail de sensibilisation et d’éducation…